FUNK EN VOIE DE DISPARITION

 

 

« Il faut se rendre à l’évidence, le Funk qui, il y a encore dix ans, restait une des influences les plus importantes du Rap, se voit maintenant relégué en second plan, voire pire, il a même tendance à disparaitre totalement des listes de lecture des nouvelles générations. Alors si des gens s’inquiètent  du réchauffement de la planète moi je me fais beaucoup de soucis à propos de l’influence d’un monde hygiéniste qui a réussi à nettoyer cette « saleté » de musique de « nègre » de l’horizon culturel. Le Funk à vécu son âge d’or dans les années 70, il a survécu au Disco dans les années 80, il a été ressuscité  dans les année 90 grâce au Rap, mais aujourd’hui je me demande s’il n’a pas été définitivement rayé de la carte de la Suisse. Le Funk, cette musique résolument « black » aux côtés du Blues et du Jazz, vantant les bienfaits du sexe débridé, de la saleté et de la fête révolutionnaire, à bercé mon adolescence, je suis donc heureux et infiniment reconnaissant envers Laurent Biolet de me permettre de participer a ce projet de qualité qu’est « Few Good Men » ce jeudi au D! Club. C’est justement parce que le Funk est en passe de devenir « le tigre de Tasmanie » de l’histoire de la musique, qu’il ne faut rater sous aucun prétexte ce concert, car avoir l’occasion d’entendre des classiques interprétés de cette manière se fait de plus en plus rare. »

 

Robert Roccobelly

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